On entend souvent « il faut apprendre à gérer ses émotions ». Ou encore : « Il a du mal à gérer sa colère »… Mais moi, ce mot-là, je ne l’utilise pas.
Pourquoi ? Parce que les émotions ne sont pas un planning à organiser
Tu ne coches pas une case « colère à 9h », « tristesse à 14h30 ». Les émotions ne sont pas des choses à maîtriser ou à contrôler. Elles sont des messages du corps. Des signaux. Elles sont là pour nous dire quelque chose. Et plus on veut les faire taire… plus elles crient.
Accueillir, pas contrôler
Au lieu de parler de gestion, je préfère dire :
👉 Accueillir
👉 Apprivoiser
👉 Écouter
👉 Réguler
C’est plus doux. Plus juste aussi. Ça ne veut pas dire qu’on laisse les émotions prendre toute la place. Mais qu’on leur fait une vraie place. Pour les comprendre. Et ensuite, pour agir avec plus de calme, de clarté.
Et les émotions « positives » ou « négatives » ?
Autre expression que je n’utilise pas : émotions négatives. Comme s’il y avait des bonnes et des mauvaises émotions. La colère, la peur, la tristesse… Elles ont toutes leur utilité. Elles ne sont ni bonnes ni mauvaises. Elles sont inconfortables, parfois. Mais nécessaires. On ne dit pas d’un feu rouge qu’il est négatif. Il t’alerte. Il te protège. Les émotions, c’est pareil.
Ce que j’enseigne
Dans mes accompagnements, on n’éteint pas les émotions. On apprend à les écouter. À se reconnecter à son corps. À vivre avec… au lieu de lutter contre. Et c’est là que la sophrologie devient un outil puissant. Elle aide à poser un cadre intérieur, à retrouver un équilibre, sans jamais forcer, sans jamais nier ce qui est là.