« Arrête de pleurer. »
« Tu vas te calmer oui ? »
« C’est rien, t’exagères. »
On les a tous entendues.
On les a peut-être même déjà dites, parfois, par fatigue ou par automatisme. Mais pour un enfant, ces mots résonnent autrement.
Une émotion, ça ne se raisonne pas
Un enfant ne pleure pas « pour rien ». Il ne sait juste pas encore ce que c’est cette boule dans le ventre, ce feu dans le cœur ou cette tempête dans la tête. Il vit une vraie émotion, avec tout son corps. Et si personne ne l’aide à la traverser… Alors oui, elle peut se transformer en crise, en peur, en colère rentrée.
Accueillir, c’est sécuriser
Quand un adulte dit :
👉 « Je suis là »
👉 « Tu as le droit d’être en colère/triste »
👉 « On va traverser ça ensemble »
… il envoie un message très puissant :
« Tu es en sécurité avec moi. Ce que tu ressens a sa place. » Et c’est comme ça que l’enfant apprend à se réguler. Pas en réprimant. Pas en fuyant. Mais en accueillant.
La sophrologie, un super-pouvoir pour les petits
Dans mes ateliers, on ne dit pas aux enfants de “se calmer”. On leur donne les outils pour se sentir mieux :
🌀 Respirer comme si on avait un ballon dans son ventre
🌀 Nommer ce qu’on ressent avec des supports
🌀 Fermer les yeux et retrouver un souvenir rassurant
🌀 Secouer les tensions comme un animal qui s’ébroue
Ce sont des jeux, oui. Mais surtout, ce sont des ressources pour la vie.
Ce que j’enseigne
J’apprends aux enfants à écouter leur météo intérieure. Aux parents à ne pas avoir peur des tempêtes. Et à toute la famille… à vivre les émotions comme elles viennent.
Sans crier.
Sans fuir.
Sans culpabiliser.
Juste avec présence et douceur.